Terrifiant. Voilà ce qu’est devenu l’un des plus grands espaces verts de la capitale — un parc pourtant plus vaste que Central Park à New York. Et pourtant, plus aucun Parisien n’ose s’y promener. Pourquoi ? Parce que le Bois de Boulogne est devenu une jungle à ciel ouvert. Violences, viols, prostitution visible à toute heure, trafics, OQTF non exécutées… La situation est hors de contrôle, et rien ne semble bouger.
On parle d’un lieu qui devrait être un havre de nature, de sport, de détente pour les familles, les enfants, les joggeurs, les cyclistes. Aujourd’hui, c’est une zone sinistrée, désertée par les riverains, livrée à elle-même.
Mais que fait la mairie de Paris ? Que fait la mairie du 16e ? Que fait le gouvernement ? Comment peut-on abandonner un tel poumon vert au lieu de le protéger, l’aménager, le sécuriser ? C’est exactement le même scénario qui se répète dans d’autres parcs parisiens, comme celui de Belleville : des zones abandonnées aux mains des dealers, des citoyens qui n’en peuvent plus, et un silence institutionnel assourdissant.
Assez. Il est temps de réagir. On ne peut pas continuer à détourner les yeux pendant que nos parcs deviennent des zones de non-droit. Le Bois de Boulogne devrait être un lieu de vie, pas un symbole d’abandon.